mardi 19 juillet 2016

Le Thé Vert


 Les Bienfaits du thé vert

Certains gestes simples de la vie peuvent sérieusement améliorer la santé. Boire régulièrement du thé, et particulièrement du thé vert, serait particulièrement bénéfique. Au cours des années, les études ont progressivement démontré les bienfaits de cette boisson, utilisée depuis des milliers d’années en Chine et au Japon pour ses vertus sur la santé. On sait par exemple qu'elle :
  • réduit le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) et de certains cancers,
  • améliore la mémoire,
  • aurait même un effet protecteur contre la maladie d’Alzheimer et le virus du Sida,
  • est favorable à l’humeur,
  • favorise l’amincissement.
Des chercheurs de l’University Medical Center Schleswig-Holstein (Allemagne) se sont intéressés de près à ce phénomène. Leur analyse, publiée dans la revue Plos One, montre comment une molécule du thé améliore le métabolisme cellulaire et diminue les risques de développer diverses pathologies chez la souris.
La plupart des effets bienfaisants du thé sont dus à des composés phénoliques appelés catéchines et en particulier à l’épigallocatéchine-3-gallate (ECGC). En étudiant le rôle de cette molécule chez la souris, les scientifiques ont montré qu’elle inhibait la synthèse de la 11β-HSD-1, une enzyme impliquée dans la production d’une hormone stéroïde appelée cortisol. Cette dernière joue un rôle déterminant dans la régulation de nombreux processus physiologiques comme la tension artérielle, la fonction cardiovasculaire, le métabolisme des glucides et l’immunité. Une sécrétion prolongée de cortisol peut donc entraîner différents troubles comme l’hypertension, la diminution des défenses immunitaires, le diabète de type 2 et l’obésité.
Ces résultats permettent d’éclaircir le mystère des bienfaits du thé vert. Ils montrent comment l'ECGG présente dans cette boisson peut limiter la synthèse de cortisol et influencer le bien-être de l’organisme. Dans le futur, les auteurs souhaiteraient copier la nature et développer des molécules inhibitrices de la 11β-HSD-1. Selon eux, cela pourrait ouvrir la voie vers des traitements contre différentes maladies. De nombreuses études sont cependant nécessaires pour y parvenir.
Une autre étude récente a montré que l’ECGG pourrait permettre d’élaborer de nouveaux traitements contre le cancer. Enfin, en 2016, des chercheurs décrivent dans Nutritional Neuroscience l’effet rapide du thé sur le cerveau : environ une heure après la consommation de thé, qu’il soit noir ou vert, l’activité de certaines ondes cérébrales augmente.

vendredi 8 juillet 2016

Le Citron

Les Bienfaits du Citron
     Antiseptique, tonique, antinauséeux, améliorateur de la fonction hépatique et circulatoire, la liste des propriétés du citron est longue!

Ce petit agrume, le citron regorge de qualités pour donner un coup de fouet à notre santé. Les connaissez-vous?

     Avec ses flavonoïdes, composés antioxydants qui participent à protéger les cellules du vieillissement prématuré causé par les radicaux libres, il contribuerait à diminuer le risque de maladie cardio­vasculaire.
     Le citron représente aussi un apport de vitamines B ainsi que de minéraux et d’oligoéléments – 
cuivre, calcium, potassium et magnésium – et pourrait jouer un rôle actif dans la prévention de certains cancers. La présence du potassium explique que le citron n’est pas acidifiant pour l’organisme, malgré sa saveur acidulée. Sa teneur en vitamine C en fait un bon allié pour lutter contre les infections hivernales.

dimanche 26 juin 2016

Les épinards

Les épinards ne contiennent pas particulièrement beaucoup de fer, du moins, ils en contiennent vingt fois moins que la viande ! La fameuse histoire de Popeye ne serait-elle donc qu'une légende sans fondements ? C'est sans compter sur les multiples autres bienfaits de ce légume plein de surprises. En conserve, frais ou surgelé, cru ou cuit, l'épinard est un atout santé majeur.
Allié minceur
Les épinards ont un indice de satiété élevé mais une faible densité calorique. Autrement dit, ils sont les meilleurs amis de nos hanches.
Puissant anti-oxydant
Les épinards qu’ils soient consommés crus, cuits, en conserve ou surgelés sont une bonne source d’anti-oxydants essentiels pour notre peau et notre santé.
Anti-cancer 
Les épinards contiennent de la chlorophylle qui draine les toxines associées au cancer. Selon une étude de l’université d’Etat de l’Oregon, une consommation régulière d’épinards permettrait ainsi de parer les risques de cancer émanant de notre environnement.
Santé cardio-vasculaire
La bétaïne présente dans l'épinard empèche une trop grande concentration d’homocystéine dans le sang. Cet acide aminé est soupçonné d'être à l'origine de maladies cardio-vasculaires.
Santé des yeux
Les caroténoïdes que l’on retrouve dans les épinards participent à la santé des yeux en diminuant le risque de cataracte et celui de dégénérescence de la vue lié à l’âge.
Riche en magnésium
L’épinard est riche en magnésium, qui protège la femme enceinte des fausses couches et réduit les contractions et la fatigue liées aux règles.
Faible index glycémique
On le sait, l’abus de sucre est mauvais pour la santé. Pas de risque avec les épinards qui en contiennent très peu !

Le brocoli

Les bienfaits du brocoli

Plusieurs études épidémiologiques ont démontré qu’une consommation élevée de légumes et de fruits diminuait le risque de maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies chroniques. La présence d’antioxydants dans les légumes et les fruits pourrait jouer un rôle dans cette protection.
  • Cancer. Plusieurs études ont démontré que la consommation régulière de légumes de la famille des crucifères (par exemple le brocoli, le chou-fleur, le chou, le chou de Bruxelles) pourrait prévenir certains cancers, tels que ceux du poumon, des ovaires, de la prostate et des reins. Le brocoli, consommé au moins quelques fois par semaine pourrait notamment être associé à un risque plus faible de cancer colorectal, de l’estomac, du poumon, de la prostate et même de cancer du sein chez la femme préménopausée.

    Une récente étude a observé que la consommation régulière de brocoli peut augmenter les chances de survie à un cancer de la vessie.

    Les études épidémiologiques indiquent que les légumes de la famille des crucifères, dont le brocoli, fournissent plus de protection contre plusieurs types de cancer que les fruits et légumes en général.
    Plusieurs études révèlent que la consommation de 3 à 5 portions de crucifères par semaine entraîne une protection significative contre le cancer.
  • Santé cardiovasculaire. Une consommation quotidienne de crucifères serait associée à une plus faible concentration sanguine d’homocystéine, ce qui diminuerait les risques de maladies cardiovasculaires. Chez les femmes ménopausées, la consommation de brocoli serait associée à un risque plus faible de décès causé par une maladie cardiovasculaire.

    Il a été démontré que la consommation de 5 portions ou plus de brocoli par semaine (une portion = 125 ml de brocoli cuit ou 250 ml de brocoli cru) chez la femme diminuait significativement les risques de mortalité causée par une maladie cardiovasculaire comparativement à un faible apport en brocoli (75 ml de brocoli cuit ou 125 ml de brocoli cru par semaine).

    De plus, une réduction de la mortalité due aux maladies cardiovasculaires a été observée chez des femmes ayant des apports élevés en kaempférol, un flavonoïde retrouvé principalement dans le brocoli et le thé. Plusieurs études épidémiologiques ont observé une diminution des risques de certains cancers et de maladies cardiovasculaires avec un apport élevé en kaempférol.
  • Santé de l’oeil. Plusieurs études indiquent qu’un apport régulier en lutéine et en zéaxanthine, est associé à un risque plus faible de dégénérescence maculaire et de cataracte, deux maladies de l’oeil. Ces deux caroténoïdes abondants dans le brocoli, s’accumuleraient dans la macula et la rétine de l’oeil, le protégeant ainsi d’un stress oxydatif qui pourrait lui causer des dommages.
  • Mémoire. Une étude menée chez des femmes âgées a conclut que la consommation de crucifères ralentirait le déclin cognitif.

Que contient le brocoli?

Antioxydants
Le brocoli contient de la lutéine et de la zéaxanthine, deux composés antioxydants de la famille des caroténoïdes. Une portion de brocoli cuit (½ tasse ou 125 ml) contient plus de lutéine et de zéaxanthine que le brocoli cru. À titre de comparaison, (1 tasse ou 250 ml) d’épinards crus, un légume riche en lutéine et en zéaxanthine, en contient 3 fois plus que le brocoli cuit. Ces composés pourraient contribuer à prévenir certains cancers, dont ceux du sein et du poumon et participer à la prévention des maladies cardiovasculaires. Notons toutefois que les études sur la consommation d’antioxydants en lien avec la prévention des maladies cardiovasculaire sont encore contradictoires.

La capacité antioxydante du brocoli diminue pendant l’entreposage. Elle peut même diminuer de plus de 50 % après le temps d’entreposage maximal (soit lorsque le brocoli présente une détérioration visuelle).
Glucosinolates
Comme la majorité des légumes crucifères, le brocoli renferme des glucosinolates. Les glucosinolates du brocoli ont la capacité de se transformer en molécules actives lorsque l’aliment qui en contient est haché, mastiqué ou au contact de la flore bactérienne intestinale. Plusieurs de ces molécules contribueraient à limiter le développement de certains cancers, dont le cancer du sein.

Des études ont démontré que l’entreposage et la cuisson du brocoli entraînait une perte de glucosinolates et qu’une cuisson excessive diminuait la formation de sulforaphane. Il serait donc préférable de consommer ce légume légèrement cuit dans une petite quantité d’eau ou sauté à la poêle. Une cuisson modérée permettrait d’optimiser la formation de composés bioactifs.

La consommation de brocoli cru résulte en une absorption plus rapide du sulforaphane et en une augmentation de sa biodisponibilité en comparaison du brocoli cuit.
  • Sulforaphane. Le brocoli est l’une des principales sources d’un glucosinolate appelé glucoraphanine. Sous l’action de la myrosinase, la glucoraphanine se transforme en un isothiocyanate actif appelé sulforaphane. Des chercheurs ont observé que le brocoli contenait naturellement une protéine qui nuisait à la formation de ce composé, mais qu’une cuisson modérée permettait de désactiver cette protéine, ce qui laisserait plus libre cours à la formation de sulforaphane. Par contre, ces chercheurs ont aussi remarqué qu’une cuisson trop forte diminuait la formation de sulforaphane.
  • Indole-3-carbinol et 3,3-diindolylméthane. L’indole-3-carbinol est un autre composé actif issu d’un glucosinolate que renferme le brocoli et d’autres crucifères. Dans l’organisme, l’indole-3-carbinol peut se transformer à son tour en 3,3-diindolylméthane.
  • composés actifs contenus dans le brocoli (les sulforaphanes et l’indole-3-carbinol) ont également démontré chez l’animal une action bénéfique sur la formation de tumeurs, en limitant la croissance des cellules cancéreuses et en favorisant leur autodestruction. De plus, il a été observé que le sulforaphane avait la capacité de réduire la colonisation et de détruire le H. Pylori chez l’animal, mais aussi chez l’humain. Le H. Pylori est une bactérie pouvant infecter l’estomac et être la cause d’ulcère et de cancer chez l’humain. Certains résultats démontrent aussi un effet bénéfique de l’indole-3-carbinol contre le cancer de l’utérus ou de la vessie. D’autres recherches sont cependant nécessaires avant de confirmer ces résultats chez l’humain.

dimanche 19 juin 2016

La tomate

Aujourd’hui, nous allons parler de tous les avantages que peut apporter la tomate, cet aliment très important dans la prévention de nombreux problèmes de santé, et qui est classé par beaucoup comme étant un super-aliment.

Importante pour la santé cardiaque

Cet aliment contribue à réduire le risque d’accidents vasculaires cérébraux, en plus de prévenir les maladies cardiovasculaires. De nombreuses études réalisées sur la tomate ont montré que sa consommation fréquente réduit significativement le mauvais cholestérol, empêchant ainsi les artères de durcir.

La tomate en prévention contre le cancer

La tomate est un aliment riche en lycopène, une substance qui peut prévenir certains types de cancer, notamment les cancers du côlon, du sein et de la prostate. Ses avantages sont tellement importants par rapport à cette maladie que certaines personnes atteintes de l’un de ces cancers ont réagi très favorablement à la consommation fréquente de cet aliment.
La tomate possède également des propriétés anti-vieillissement, et réduit chez les femmes les risques de souffrir de l’ostéoporose.

Excellente contre le diabète

De nombreux experts en nutrition et diabète s’accordent à dire que la consommation de tomates en quantités suffisantes pourrait modifier le comportement biochimique d’une personne, affirmant ainsi que les tomates peuvent éliminer chimiquement le diabète, ce qui pourrait bénéficier à de nombreuses personnes à travers le monde, étant donné que le diabète est une maladie de plus en plus fréquente.

Un renfort pour le système immunitaire

Cet aliment nous fournit une bonne quantité de vitamine C, qui est très importante pour renforcer les fonctions du système immunitaire.
En mangeant des tomates, vous ressentez beaucoup plus d’énergie et de vitalité ; un autre avantage important de la tomate est qu’elle peut vous aider à perdre du poids. En effet, il est prouvé que la tomate possède la propriété de brûler les graisses dans le corps. Pour ces raisons, elle devrait toujours être présente dans l’alimentation quotidienne de toute la famille.

Autres bienfaits de la tomate

En plus des bénéfices que nous avons déjà énumérés, il en existe beaucoup d’autres que nous ne devons pas omettre. Pour le moment, nous devrions savoir que la tomate est bonne pour :
  • améliorer la vue
  • améliorer la santé intestinale
  • améliorer et contrôler l’hypertension
  • prendre soin de la peau, des dents et des cheveux
  • renforcer les os
  • prévenir les infections des voies urinaires.

L'ail

Antiseptique, anti-inflammatoire, anticholestérol, antioxydant, antiallergique. Utilisé voici plus de 5.000 ans dans les steppes d’Asie centrale, il servait d’antipoison dans la Rome antique. Depuis, son succès ne s’est jamais démenti.

Les multiples bienfaits de l'ail

Grâce à ses acides phénoliques, l’ail agit comme un antiseptique puissant du système digestif et de l’appareil respiratoire. Son effet fluidifiant sur le sang, sa capacité à dissoudre les petits caillots freineraient l’évolution de l’athérosclérose. Par ailleurs, ses principes actifs soufrés dilateraient les artères coronaires, contribuant à prévenir l’angine de poitrine. Consommé régulièrement, il aiderait à prévenir le cancer de l’estomac, du côlon et du rectum et serait efficace contre les vers intestinaux. Il aiderait également à la digestion, en favorisant le développement de la flore intestinale, grâce à l’inuline, prébiotique qu’il contient naturellement. À tous ces avantages, il faut rajouter son effet préventif et thérapeutique contre le rhume, son contenu en vitamines A, B, C et E, ou la présence d’allicine, molécule antibiotique.

vendredi 6 mai 2016

Les litchis

Les effets sur la santé du litchi

  • Vitamine C
Le litchi est une  bonne source de vitamine C. Les besoins quotidiens pour un adulte varient entre 75 et 90 mg par jour. La consommation de 100 g de litchi permet d’atteindre entre 80 à 95% de ses besoins. En plus de son rôle d’antioxydant et de diminution du stress oxydatif, la vitamine C contribue au maintien de l’intégrité de la peau, aide à la cicatrisation des plaies, protège les cellules contre le vieillissement prématuré causé par les radicaux libre et facilite les fonctions immunitaires. De plus, elle facilite l’absorption du fer.
  • Potassium
Le litchi est également une source de potassium. Comme le sodium, le potassium est un minéral essentiel qui assure plusieurs fonctions nécessaires dans le corps humain. Avec l’aide du sodium, il contribue au maintien de l'équilibre acide-base du corps et il contrôle le pH à l'intérieur des cellules. Il est également essentiel à la transmission des impulsions nerveuses, à la contraction musculaire. Il participe également au bon fonctionnement des reins et des glandes surrénales, ainsi qu’à la synthèse des protéines et au métabolisme des glucides. De plus, des apports suffisants en potassium seraient associés à la diminution du risque de maladies cardiovasculaires.